
Bob Lazar : le film en français
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Par BobLZR de Théorie du complot
En décembre 2017, le New York Times a révélé l'existence d'un programme gouvernemental américain top secret appelé "Advanced Aerospace Threat Identification" (identification des menaces spatiales avancées).
Ce programme a produit des documents qui décrivent des observations d’engins volants qui semblaient se déplacer à des vitesses très élevées sans aucun signe visible de propulsion, ou qui planaient sans moyen apparent de portance. Comme l'explique le New York Magazine dans un résumé de l'article, "les extraterrestres sont réels et le gouvernement américain les suit depuis des années".
Dans cet article, un rapport de journal de bord de l'armée divulgué confirmait une validation attendue depuis longtemps pour quiconque a déjà revendiqué une observation d'OVNI, ou une rencontre inexplicable avec des entités extraterrestres.
Même si l'exposé en question était loin d'être définitif et complet, il semblait être un pas en avant important pour la réhabilitation de gens comme Bob Lazar.
Nouveau documentaire sur Bob Lazar de Jeremy Corbell : "Bob Lazar, Zone 51 et soucoupes volantes"
Lazar affirmait alors qu'il avait étudié une technologie extraterrestre récupérée sur un site appelé S-4, près de l'installation d'essai de la zone 51 dans le désert du Nevada.
Presque 30 ans plus tard, l'histoire de Lazar n'a pas changé d'un iota, mais notre capacité collective d'incrédulité a été mise à l'épreuve avec l'avancée des connaissances et les multiples divulgations sur les secrets cachés par nos dirigeants politiques et militaires. L'essor d'internet et de l'échange d'information n'y est pas pour rien. Bob Lazar nous attendait patiemment depuis tout ce temps.
Ce film mettant en avant Bob Lazar, scientifique d'apparence humble et qui semble simple (comprendre : sans ego surdimensionné) qui a passé du temps avec les technologies extraterrestres dans les années 1980, le film : BOB LAZAR La zone 51 et les soucoupes volantes se régale dans une forme surréalisme visuel trippant et spectaculaire.
Le documentaire, qui fait partie de la série de films d'enquête "Extraordinary Beliefs" de Jeremy Corbell, submerge immédiatement le spectateur de lumières et de couleurs clignotantes ainsi que de visuels déconcertants. Pendant ce temps, la narration de Mickey Rourke ricoche dans ce cadre comme si elle venait d'une autre dimension, râpeuse et étrange, annonçant : "La Terre n'est pas le centre de l'univers".
"Nous créons notre propre réalité ", poursuit la même voix désincarnée de Rourke, alors que nous voyons un iPhone s'allumer avec un certain nombre de SMS de Bob Lazar, disant que le FBI est en train de fouiller ses locaux.
C'est ici que l’histoire commence : avec un raid que l'on nous fait croire en réponse à une conversation récemment filmée entre Corbell et Lazar.
"Cette histoire est extraordinaire, surtout si elle est vraie", grogne Rourke.
"Tout a commencé dans le désert, au nord de Las Vegas..."
Lazar a d'abord fait des vagues en tant que scientifique anonyme, faisant des révélations sous le pseudonyme de "Dennis". Il est le premier et le seul a avoir parlé aux médias de la Zone 51. Il a même affirmé qu'il y avait neuf soucoupes volantes "d'origine extraterrestre" qui y étaient testés et étudiés.
Il a insisté sur le fait qu'il n'avait aucune idée de la façon dont le gouvernement avait mis la main sur ces vaisseaux spatiaux, et que sa vie avait été menacée à cause de la divulgation de cette information.
Lazar a qualifié le secret du gouvernement de "crime contre la communauté scientifique", qui avait été privée de la possibilité d'étudier et de rêver aux applications de cette technologie venue d'un autre monde. Lorsque le nom de Lazar est finalement devenu public, sans pseudonyme et à visage découvert, c'était dans une nouvelle série d'interviews avec le journaliste George Knapp, (décrit comme "le correspondant le plus connu sur le sujet extraterrestre").
Knapp apparaît pour la première fois dans le documentaire sous titré en français en fournissant des informations sur Lazar, et en avertissant Corbell qu'il pourrait ne pas vouloir parler. "Il n'aime pas être au centre de l'attention," explique Knapp. "Ça a complètement bousillé sa vie."
Les premières images, celle des interviews des années 80 de Knapp sont diffusées sous forme d'extraits tout au long du documentaire.
Un banal entretien d'embauche
Bob Lazar a trouvé son emploi dans la zone 51 au terme d’un classique processus de demande d'emploi. Dès son accréditation obtenue, Bob Lazar précise qu'on lui a donné des séances d'informations pour qu'il se penche de plus près sur le domaine d’étude sur lequel il était affecté. "Ils ont parlé de soucoupes volantes et d'extraterrestres". Se souvenant de son incrédulité face à ces révélations, Lazar explique : "C'est un rêve de scientifique."
Ses nouveaux employeurs lui ont montré un vaisseau spatial et il a été chargé de la rétro-ingénierie de la propulsion utilisée par le vaisseau extraterrestre : voir s'ils pouvaient la comprendre et la recréer.
"C'est une histoire qui semble fantastique, mais c'est vrai", poursuit Lazar. "Ces vaisseaux viennent d'un autre système solaire. Et ils sont là."
Dans des extraits de film vidéo la fin des années 80, Lazar affirme, témoin à l'appui que son pneu de voiture avait été crevé par balle alors qu'il conduisait sa voiture.
Les conversations de Knapp avec Lazar sur ses travaux, visant à vérifier l'histoire du scientifique ont été révélé au monde entier et ont donné à la zone 51 la reconnaissance de son nom et de l'attrait international dont elle jouit encore aujourd'hui.
"Des dizaines de milliers de personnes ont commencé à se manifester, se rappelle M. Knapp. "Je sais que beaucoup de mes collègues des médias ont eu des difficultés avec cette histoire, mais ils l'ont couverte."
Bob Lazar
Le documentaire commence sérieusement lorsqu'un homme d'apparence parfaitement normale portant un sweat-shirt à col ras du cou et des lunettes à monture métallique s'adresse à la caméra. "Je m'appelle Bob Lazar, je suis connu pour mon travail dans une base classée S-4 dans le désert du Nevada près de la zone 51. Nous faisions de la rétro-ingénierie sur les vaisseaux spatiaux extraterrestres."
De nos jours, Lazar possède et dirige une entreprise dans le domaine scientifique et vit avec son épouse Joy qui n’a aucune réserve au sujet des affirmations de son mari : "Il n'invente rien."
Zone 51 et soucoupes volantes
Le film documentaire « Bob Lazar, Zone 51 et soucoupes volantes", sous titré en français (Bob Lazar : Area 51 and Flying Saucers ) suit Lazar à travers des scènes domestiques quotidiennes et le filme au travail, s'amusant avec des éprouvettes et des pipettes.
Ces images contrastent avec les interviews que Corbell mène tout au long de l'interview, car Lazar répond avec le plus grand calme aux questions sur la technologie extraterrestre avec laquelle il prétend avoir travaillé.
Les principales réticences de Lazar à l'égard du gouvernement américain sont cohérentes avec les préoccupations qu'il partageait déjà il y a des décennies : les gens ne sont pas seulement privés de la vérité au sujet de la vie extraterrestre, mais aussi de la technologie impressionnante qui a le pouvoir de changer "l'économie mondiale entière".
Plus précisément, Lazar rappelle que cette technologie produit et contrôle la gravité afin de l'utiliser comme système de propulsion. Il explique que l’OVNI qu’il a étudié "est un vaisseau sans système à réaction."
Au lieu d'expulser quelque chose, comme l'air ou les gaz d'échappement, "il crée une distorsion dans l'espace et dans le temps devant lui, là où l'espace se plie réellement." À plusieurs reprises dans le documentaire, Lazar souligne que cette technologie n'a pas pu être fabriquée par l'homme. "Il existe une autre civilisation intelligente que nous connaissons, et nous avons des artefacts la concernant", insiste-t-il.
La science et la technologie peuvent nous changer radicalement
Naturellement, l'histoire de Lazar a été très contestée à l'époque. Plus particulièrement, les journalistes n'ont pas été en mesure de vérifier qu'il avait bien étudié au Cal Tech et au MIT comme il le prétendait.
Los Alamos a nié le témoignage de Lazar affirmant qu'il y travaillait, mais le documentaire montre bien que son nom a pourtant été trouvé dans un annuaire téléphonique de 1982 du laboratoire "parmi les autres scientifiques".
Une coupure de presse du journal Los Alamos en 1982 le décrit comme "un physicien de l'installation de physique de Los Alamos Meson".
Les responsables de Los Alamos ont insisté sur le fait qu'ils n'avaient "aucun dossier" de Lazar dans leurs archives. "C'est comme si quelqu'un l'avait fait disparaître", entonne un vieux message télévisé.
Lazar a voulu essayer tout ce qu’il était possible de faire pour prouver que ce qu’il disait était vrai. Il a subi une hypnose, essayant de récupérer des informations perdues qui pourraient compléter et corroborer son histoire. Il a passé quatre tests polygraphiques, avec des experts concluant qu’il n’y avait "aucune tentative de tromperie".
Le Lazar d'aujourd'hui s’est plus ou moins résigné face aux incrédulités. "Que puis-je dire d'autre ?" se demande-t-il. "J'ai mieux à faire que d'inventer ça", poursuit Lazar. "Je pourrais inventer un meilleur mensonge, mais je n'ai aucune motivation pour mentir. Ça ne m'a pas aidé."
Des extraterrestres présents sur la zone 51
En fait, le scientifique ne s'arrête pas avant de prétendre qu'il a déjà vu des extraterrestres sur le site. Il note que les sièges dans les soucoupes étaient petits, presque de la taille d'un enfant. Il existait même un surnom pour les Aliens sur le site : "Les enfants."
Tout au long du film, Knapp présente un certain nombre d'arguments convaincants pour justifier sa confiance en Lazar. À un moment donné, souligne-t-il, "Nous avons vérifié tellement de détails que Bob nous avait dit et tout semble vrai."
"Bob Lazar : La zone 51 et les soucoupes volantes" est un documentaire encore plus fort lorsque Corbell part à la recherche de l'homme qui, selon Lazar, a vérifié ses antécédents pour confirmer son histoire.
Le film s’achève avec le raid du FBI... Dans un passage sinistre, Lazar et Corbell s'enfoncent dans les bois pour discuter des affirmations que Lazar a faites lorsqu'il s’est révélé au public pour la première fois : il avait réussi à voler un morceau d'"élément 115".
L'élément non découvert à l’époque qui, selon Lazar, avait alimenté les réacteurs de l'engin spatial extraterrestre.
Le clip se déforme et clignote, et Lazar ne donne jamais de réponse claire. Le lendemain, le FBI fait une descente dans les affaires de Lazar et, nous dit-on, la conversation précédente entre Lazar et Corbell a été directement répété mot pour mot a Bob Lazar par le FBI...
Alors, qu'en penser ? Existe t'il réellement une Théorie du Complot de la Zone 51 ? Faut il envahir la Zone 51 pour en avoir le coeur net ? Ce témoignage de Bob Lazar n'est il pas le plus puissant indice du sens de la vérité ? Est ce être un conspirationniste de penser que la base S-4 du Nevada n'étudie pas les technologies Extra-Terrestres ? Personnellement, j'ai ma petite idée...